:
: :
Le temps
Est
Un serial
Qui leurre
:
: : Miss.Tic : :

 

 

Bobby, Charles, Alix et Yves Cheriez - 1919

1919 - Bobby, Charles, Alix et Yves

Carte de Yves à Bob - 1919

Elle était si profondément ancrée dans ma conscience, que
durant ma première année d'école, je crois bien m'être imaginé
que chacun de mes professeurs était ma mère déguisée.
Lorsque la dernière sonnerie de cloche avait retenti, je galopais
vers la maison et tout en courant me demandais si je réussissais
à atteindre l'appartement avant qu'elle ait eu le temps de se
transformer en elle-même.
Invariablement à mon arrivée, elle était déjà dans la cuisine
en train de préparer mon lait avec des gâteaux secs.
Au lieu de m'inciter à renoncer à mes illusions,cette prouesse
accroissait simplement mon respect pour ses pouvoirs.
: Portnoy et son complexe, Philip Roth

 

Anne Cheriez - 2020

voir la musique - Anne Cheriez

Voir la musique - Anne Cheriez - 2021

 

Claire et Daphnee - 2016

Claire par Claude Migeon - mars 1977

Claire et Daphnée - 2016 ; puis Claire - mars 1977

 

Le Megevan - Col des Aravis

Claudine - Col des Aravis

Le Megevan - Col des Aravis

Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.

Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête
Auguste retraite.

J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie ;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.

Ainsi la Prairie
À l'oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies,
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.

Ah! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame !
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie ?

Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.

: Chanson de la plus haute Tour, Arthur Rimbaud


JF et son balai

JF par François-Lecardonel

JF : caricatures de François Lecardonel dit François 70
Il ne m'a pas loupé !

JF par François Roederer

Deux dessins de François Roederer

Ecce homo - bois polychrome - XVIIe siecle

Ecce homo - bois polychrome - XVIIe siècle

 

Et quant à toi, Mort, et toi, amère étreinte du néant,
il est vain d’essayer de m’alarmer.
A son ouvrage l’accoucheur s’empresse,
Je vois la main sûre qui presse, reçoit et soutient,
Je me penche vers le seuil de l’exquise et flexible porte,
Et observe la sortie, et observe la délivrance.
Et quant à toi, Cadavre, je pense que tu es du bon engrais,
mais cette pensée ne m'offense pas,
Je respire le parfum des roses blanches qui s’épanouissent,
Je touche les feuilles pareilles à des lèvres,
je touche la gorge polie des melons.
Et quant à toi, ô vie, je vois bien que tu es le résultat de bien des morts,
(Moi-même sûrement je suis mort dix mille fois auparavant.)
Je vous entends murmurer là-haut, ô étoiles firmament !
Ô soleils ! Herbe des tombes ! ô perpétuels transmission et avancements,
Si vous ne dites rien, comment pourrais-je, moi, dire quelque chose ?
Feuilles d'herbe - Walt Whitman

 

Les mariés à cheval de Fritzner Lamour

Les mariés à cheval - Fritzner Lamour, peintre haïtien

Diner Mariage Pierre-Alexandre

Repas de mariage - 2019

Mariage Alix Deroo Charles Cheriez

Mariage de Alix Deroo et Charles Cheriez - Lille 1908

« C’est à Lille, en 1904, que mon père et ma mère se sont rencontrés ;
ils avaient 20 ans. Mon père aimait bien les études :
il a appris l’anglais, le piano et le dessin, où il excellait.
L’histoire raconte qu’il aurait été invité dans la famille Deroo
pour accompagner au piano ma mère qui elle était chanteuse »
: Bob

 

Diner Mariage Claudine et JF - Lorien, Château-Chinon - 1975

Mariage de Claudine et ce péquenaud de JF.
Lorien, 18 octobre 1975

Antoine-Boyer à 10 ans

Mariage en 1904.
Qui sont les mariés ? Ce drôle de JF n'en a pas la moindre idée.
Mais au premier rang sur la gauche,
le petit Antoine, 10 ans, est à côté de ses parents.
Oui, Antoine Boyer, le père de Mauricette, le grand-père de ce finaud de JF

Marcelle et Antoine Boyer - Été 1955

Et à propos de grand-père, voilà la grand-mère, Marcelle,
avec le grand-père, Antoine - 1955
Et à droite, à droite du grand-père, c'est Françoise,
la petite sœur du petit frère de Mauricette ;+)

Mauricette Boyer - 1942

Mauricette Boyer-Chériez - 1942

Mariage Pierre et Huguette Boyer - 1953

Mariage de Pierre et Huguette Boyer - 1953
Pierre, c'est lui le petit frère, de Mauricette bien sûr

Mariage-Gerard-Cheriez-Colette-Hamel

Mariage de Colette et Gérard ;
le grand frère du petit frère de Marie-Laure,
le grand frère de JF quoi !

La fete de mariage 1905, Affiche Henri Rousseau

La fête de mariage - Henri Rousseau - 1905

 

Seneschal vaillant et sage
De Hainault, plein de valour,
Chevalier ou vacellage
Et prouece fait demour,
Finerez vous jamais jour
Par mainte terre lontaine
D'entreprendre armes et peine ?

Veult donc vo noble corage
Vo beau corps mettre a doulour
En peril de mort sauvage,
Pour tousdis porsuivre honnour ?
Est vo vueil que sanz sejour
Ainsi vo vie se peine
D'entreprendre armes et peine ?

Vous ne plaignez le domage
Dont il s'ensuivroit maint plour
Se Fortune et son oultrage
Vous jouoit de son faulx tour.
Dieux vous en gard, qui tousjour
A victoire vous amaine,
D'entreprendre armes et peine.
Mais je croy qu'en grant cremour
Mettez celle, qui s'amour
A du tout en vo demaine,
D'entreprendre armes et peine.

: Christine de Pisan

 

Charles-Joseph-Natoire-La-procession-de-Silene

Charles-Joseph Natoire - La procession de Silène

 

Car nous n’étions pas tous désespérés. Oh ! non.
Dans ce mess hétéroclite, où le désastre avait rassemblé une douzaine d’officiers
venus de toutes parts, sans point commun sinon celui de n’avoir pas combattu,
la note dominante n’était pas le désespoir. Chacun était avant tout préoccupé de soi.
Et, pourvu que tous les chemins ne fussent pas coupés devant lui, prenait
le reste assez légèrement. En ce juillet-là courait le mythe Laval- Talleyrand :
une canaille, après Waterloo, avait en quelques années refait une France redoutée;
une canaille referait de même. Il suffisait d’attendre.
: Le Silence de la mer - Vercors

 

Alix et Bob dans le landeau - 1918

Bob ou Bobby - 1918

N'est-il pas mignon ? Bob est dans le landeau,
il semble faire l'admiration de (presque) tous.
Alix est complètement à gauche,
et la guerre, celle de 14, est encore bien proche - 1918

Robert Cheriez 3 mars 1939

1939-Bob-Cheriez-Jourde-Regner

: Le récit de Bob :
« J’étais à Chartres depuis un an quand la guerre a éclaté en septembre 39.
La base aérienne de Chartres est partie s’installer à Chantilly
au nord de Paris dont elle était chargée de la protection, pour notamment
chasser les bombardiers.
(...)
C’était la drôle de guerre. Nous attendions et nous ennuyions. »

1939-Bob-Cheriez-Chartres

Juin 1940 - le repli

Juin 1940 - le repli

Juin 1940 - le repli

 

: Suite du récit :
« L’état-major s’est replié sur un domaine à Draveil pendant deux jours.
Puis, les Allemands avançant toujours, nous avons dû nous replier à Orléans,
une journée. Et ainsi de suite.... Nous déménagions presque tous les jours.
L’état major était en voiture, les simples soldats en autocar
d’un confort très sommaire, avec notre barda.
J’avais conservé mon petit appareil photo et j’ai pu prendre quatre
ou cinq photos. Mais c’était la débandade. »

Junkers-Ju-87-Stuka

Juin-1940-repli-Jarnac-Bergerac

 

Toulouse, le 20 décembre 1940
: Cher ami,
je n’irai pas encore cette année à Limoges.
Je suis, depuis quelques jours, relevé de mes fonctions, et l'heure
n'est pas au grand tourisme. On m'a découvert 2 grands-parents impurs,
car je suis, par ma mère, demi-juif ; mais cette circonstance n'aurait
pas suffi si je n'avais, de surcroît, été métèque par mon père.
Cela faisait trop d'impuretés pour un seul homme.
Je me trouve dès maintenant sans situation et sans ressources et brusquement
au terme d'une brillante carrière que je ne prévoyais certes pas si courte
le jour où, il y a 14 ans, Lalande lut nos 2 noms sur la liste d'agrégation.
J'ai commencé à tapiriser, ce qui me rajeunit, et je fait antichambre
dans d'ignobles boîtes à bachot où j'offre mes services.
Je vends le tout — français, grec, latin et même l'orthographe, que j'ai
assez bonne, pour un métèque.
Voilà, comme tu vois, une bien bonne histoire. On en mangerait.
À part ça tout va bien. Je voudrais bien foutre mon camp, au Groenland
ou ailleurs, avec mes œuvres complètes. Il ne me reste qu'à te souhaiter
par écrit cette bonne, bien bonne, trop bonne année qui nous est
plus ou moins promise à tous et que j'aurais été tout de même content
de saluer en ta compagnie.
Puis-je te demander, si tu entendais parler autour de toi d'une place
quelconque dans une institution privée de me faire signe ?
Bonne année quand même, cher vieux, pour toi et les tiens, et que
l'espérance du moins ne nous quitte pas.
: Vladimir Jankélévitch à Louis Beauduc

 

Anselm-Kiefer

Anselm Kiefer -
Des cœurs et des têtes, les tiges de la nuit émergent.

(d'après le titre d'un poème du Roumain Paul Celan)

 

Nous sommes fin mai, en pleine retraite, en plein désastre.
On sacrifie les équipages comme on jetterait des verres d’eau
dans un incendie de forêt.
Comment pèserait-on les risques quand tout s’écroule ?
Nous sommes encore, pour toute la France, cinquante équipages
de Grande Reconnaissance. Cinquante équipages de trois hommes,
dont vingt-trois chez nous, au Groupe 2/33.
En trois semaines nous avons perdu dix-sept équipages sur vingt-trois.
Nous avons fondu comme une cire. J’ai dit hier au Lieutenant Gavoille :
— Nous verrons ça après la guerre.
Et le Lieutenant Gavoille m’a répondu :
— Vous n’avez tout de même pas la prétention, mon Capitaine,
d’être vivant après la guerre ?

Pilote de guerre - Antoine de Saint-Exupéry

 

Coupons de Rationnement - 1949

Les coupons de rationnement du pain - Octobre 1945

ane-de-buridan

L'âne de Buridan, version 1870

 

HAM. - Un jour tu seras aveugle. Comme moi.
Tu seras assis quelque part, petit plein perdu dans le vide,
pour toujours, dans le noir. Comme moi. (Un temps)
Un jour tu te diras, Je suis fatigué, je vais m'asseoir, et tu iras t'asseoir.
Puis tu te diras, J'ai faim, je vais me lever et me faire à manger.
Mais tu ne te lèveras pas. Tu te diras, J'ai eu tort de m'asseoir,
mais puisque je me suis assis je vais rester assis encore un peu,
puis je me lèverai et je me ferai à manger. Mais tu ne te lèveras pas
et tu ne te feras pas à manger. (Un temps)
Tu regarderas le mur un peu, puis tu te diras, Je vais fermer les yeux,
peut-être dormir un peu, après ça ira mieux, et tu les fermeras.
Et quand tu les rouvriras il n'y aura plus de mur. (Un temps)
L'infini du vide sera autour de toi, tous les morts de tous les temps
ressuscités ne le combleraient pas, tu y seras comme un petit gravier
au milieu de la steppe. (Un temps)
Oui, un jour tu sauras ce que c'est, tu seras comme moi, sauf que toi
tu n'auras personne, parce que tu n'auras eu pitié de personne et
qu'il n'y aura plus personne de qui avoir pitié.
Fin de partie - Samuel Beckett

Jardin des Crouteaux - Danse, sculpture de Renaud Contet

Le jardin des Crouteaux,
Sculpture de Renaud Contet - 2022

Le jardin aux Crouteaux

Le jardin aux Crouteaux

Dessin de Anne Cheriez - Le jardin aux Crouteaux

Le jardin des Crouteaux - Dessin au stylo par Anne

Le jardin aux Crouteaux - Fontaine 'Morvan'

Le jardin aux Crouteaux - Fontaine

Une fontaine dans le jardin aux Crouteaux

 

À la pierre

Nous ne faisons que passer,
Tu nous apprends la patience,

D'être toujours le témoin
De l'univers à son aube,

D'être l'élan du souffle même,
Soutien sans faille des vivants,

Toujours présence renouvelante
Entre laves et granites,

N'espérant ni fleur, ni feuille,
Ni fruits de la luxuriance,

Tu tiens le nœud des racines,
Contre tous les ouragans.

La vrai gloire est ici - François Cheng

Le jardin aux Crouteaux - Fontaine

Dans le jardin, toujours aux Crouteaux, une autre fontaine

 

Dimanche de l’oculi
La pluie a pénétré nos habits, le gel a durci le lourd tissus de nos coules,
figé nos barbes, raidi nos membres. La boue a maculé nos mains,
nos pieds et nos visages, le vent nous a recouverts de sable.
Emportés dans le crépuscule blafard d’un hiver de mistral,
précédés de nos ombres démesurées, nous apparaissons tels trois saints
de pierre. Nous marchons depuis des semaines.
Par la vallée du Rhône nous atteignons Avignon, puis Notre-Dame-de-Florielle,
dans le diocèse de Fréjus, sur les terres de mon cousin Raymond Béranger,
comte de Barcelone.
En ce cinq mars 1161, trentième année de mon arrivée à Citeaux,
je suis chargé à nouveau de construire un monastère, j’en ai reçu l’ordre
de notre abbé.
: Les pierres sauvages Fernand Pouillon

 

Haiti-Petit-Goave scène de rue - 1905

Haiti Petit Goave

Albert Etheart, Gertrude et Felix Cheriez - Petit Goave, HaÏti - 1919

Sur la terrasse de la maison de Petit Goâve,
Albert Ethéart, Gertrude et Félix Cheriez - 1919

Carte de Lise à Bob - Port-au-Prince, 1938

Dans la livraison datée du jeudi 11 janvier 1938,
La Gazette du Sud-Ouest consacra, sous la plume de son directeur Népomucène
Homaire, son éditorial au mariage d'Hadriana Siloé avec Hector Danoze :
« Nous tenons pour un évènement le prochain mariage de la jeune française
Hadriana Siloé avec notre compatriote Hector Danoze.
Les familles des futurs conjoints ont obtenu le soutien de nos édiles
pour donner à ces épousailles l'éclat d'une bacchanale publique.
Après le cyclone Bethsabée, la chute du prix du café sur le marché mondial,
la terreur exercée sur les hymens par un extravagant papillon des bois,
la disparition récente de Germaine Vilaret-Joyeuse, ces noces mixtes viennent
opportunément donner à Jacmel l'occasion de rythmer de nouveau sa vie dans
la danse et la fantaisie.
: Hadriana dans tous mes rêves - René Depestre

 

Catherine-Richard-Sylvain-Danièle-Claudine-1973

1973 - Catherine, Richard, Sylvain, Danièle et Claudine

Famille-Migeon-1974

1974 - La famille Migeon au complet

Famille Migeon - 1975

1974 - Danièle, Catherine, Christiane, ce coquin de JF et Claudine

Claudine - octobre 1957

Claudine - 1957

Danielle - Huile de Claude Migeon

Danièle - Huile sur toile par Claude Migeon

Catherine au piano

Catherine - 1975

Claudine et Christiane - Le champignon

Claudine et Christiane - 2006

 

Quand j'étais jeune
Je rêvais de vivre
Ailleurs partout
Quelque part dans le monde
J'enfourchais alors une branche d'arbre
Ou l'une des nombreuses étoiles
De la nuit caraïbe
Vaste et profonde
Comme seule en invente l'enfance
: Voyage - Louis-Philippe Dalembert

 

Giotto - Chapelle Scrovegni-Padoue

Giotto - Entrée de l'enfant Jésus à Jérusalem - Chapelle Scrovegni, Padoue

 

Vacances à Pornichet - 1925

Alix-pour-Charles-Pornichet - 1925

Vacances à Pornichet - Andrée, Bob, Yves et Alix - 1925

Famille-Naulet-Cheriez

Famille Naulet-Cheriez à Oléron - 2023

Mauricette, Gérard et Marie-Laure

Mauricette, Marie-Laure et Gérard - 1947

Vacances-a-Lancieu-Ete-1954

Vacances à Lancieu - 1954
Alix, ?, Antoine (Boyer), Mauricette, JF, Marcelle (Boyer),
Marie-Laure et Françoise (Boyer)

Vue sur mer - Jules-Pinasseau

Vue sur mer par Jules Pinasseau - 1919

pornichet

Pornichet - 1909
Charles est au milieu, assis.

« Quel temps ! me dit-elle, au fond l’été sans fin à Balbec
est une vaste blague. Vous ne faites rien ici ?
On ne vous voit jamais au golf, aux bals du Casino ;
vous ne montez pas à cheval non plus. Comme vous devez vous raser !
Vous ne trouvez pas qu’on se bêtifie à rester tout le temps
sur la plage. Ah ! vous aimez à faire le lézard.
Vous avez du temps de reste.
Je vois que vous n’êtes pas comme moi, j’adore tous les sports ! »
: Albertine dans
: À l’ombre des jeunes filles en fleurs
: Marcel Proust

 

Hermione et Héloise

Hermione et Héloïse aux Saintes-Marie-de-la-Mer - Pâques 2023

Avec-Raymond-et-Raymonde-Pinasseau Ete-1955

Toujours Pornichet - 1955
Mauricette et Bob avec Raymonde et Raymond Pinasseau.

1958-1954 - Lac Léman et Lancieu

1958-1954 - Lac Léman et Lancieu

Marie-Laure, Gérard et ce mataf de JF.
Lac Léman - 1958
Puis JF à Lancieu et Excenevex - 1953 et 54,
Autremant dit c'est moi, moi, et moi quoi !

Oléron - 2023

Cet intello de JF à Oléron - 2023. Oui, encore lui !

Maud-Beacker-3 ans - Sainte-Colombe

Maud à Sainte-Colombe

Tom-Wesselman-seascape #22-1967

Seascape #22 - Tom Wesselman - 1967
Fondation Vuiton

 

Tous les matins je me lève je suis mort de rire.
Tous les matins. Et comme ce matin par exemple, où là je me suis levé
plié en quatre. Tellement c'était marrant. Et c'est tous les matins comme ça,
crever de rire en se levant. Ce matin par exemple, je me lève : paf bidonné.
Tellement c'est drôle. C'est super-marrant.
Et tous les jours, tous les matins comme ça. Le fou rire et c'est parti.
Mais j'en peux plus parfois. Je peux rien faire d'autre que me fendre la pipe.
Ça use vraiment de se marrer tous les matins. Comme ce matin par exemple,
où là je me suis levé mort de rire. Le fou rire total. À en crever.
Il va pourtant falloir se lever. Il va falloir se lever et garder un peu son sérieux.
C'est imminent. Il va pourtant falloir à un moment donné s'arrêter d'éclater de rire.
Tous les jours trouver la solution de l'arrêt du rire.
Comment faire pour vous couper la chique ? La solution à votre problème du rire.
De c'est drôle. La solution à votre problème de c'est marrant. Trop marrant.
Tous nos conseils soins du rire. Tous nos bons mots pour vous passer de rigoler.
Nous avons la solution à votre problème : lisez le journal.
La publicité contre le rire. Les informations publicitaires.
: Comprendre la vie - Charles Pennequin

 

Amerique--1918

Alix - Long-Island - 1918

Alix - New-York, Long Island - 1918

Les Sables D'Olonnes - 1er janvier 2017

Les Sables D'Olonne - Le bain du 1er janvier 2017

Plage des Sainte-Marie-de-la-mer - 2023

Plage des Saintes-Marie-de-la-mer avec Hermione et Héloïse - Pâques 2023

gr-mere-et-pere-Lemercier-plage

Lucie et Daniel à Trouville - 1932

Zinaida-Serebriakova-1

Sur la plage - Aquarelle de Zinaïda Serebriakova - 1932

Andree-Gertrude-baignade - 1910

Gertrude, Andrée - Le bain, Haïti, 1910

Georges-Rousse-1983

Le bain selon Georges Rousse - 1983

 

À perte de vue
Regarde
Si les rives t'établissent
Ton fleuve coule à la mer

Plus d'un être te secourt
Tu parcours plus d'un songe
Tu jalonnes le plus proche
Tu t'abreuves au plus loin

À perte de vue
Déchiffre
Enracine la durée
Dans le vif de l'instant.

: Andrée Chedid

 

Gérard, Marie-Laure, JF - 1954

Ete-1958-Mauricette-et-Gerard-Excenevex

Plage d'Excenevex près de Thonon - Été 1954 puis 1957
Mauricette et Gérard.

 

: À vingt ans, il s'était cru libéré des routines
ou des préjugés qui paralysent nos actes et mettent à l'entendement
des œillères, mais sa vie s'était passée ensuite à acquérir
sou par sou cette liberté dont il avait cru d'emblée posséder la somme.
On n'est pas libre tant qu'on désire, qu'on veut, qu'on craint,
peut-être tant qu'on vit.
: L'œuvre au noir - Marguerite Yourcenar

 

Claire-1979

Anne-1979

Claire puis Anne 1979

Claudine-Saint-Jacut

Claudine - Saint-Jacut-de-la-Mer, décembre 2023

 

joan mitchell - 1979

Untitled - Joan Mitchell - 1979

 

Il en tomba combien dans cet abîme
Béant dans le lointain !
Et je disparaîtrai un jour sans rimes
Du globe, c’est certain.
Se figera tout ce qui fut, - qui chante
et lutte et brille et veut :
Et le vert de mes yeux et ma voix tendre
Et l’or de mes cheveux.
Et la vie sera là, son pain, son sel
Et l’oubli des journées.
Et tout sera comme si sous le ciel
Je n’avais pas été !
Moi qui changeais, comme un enfant, sa mine
- Méchante qu’un moment, –
Qui aimais l’heure où les bûches s’animent
Quand la cendre les prend,
Et le violoncelle et les cavalcades
Et le clocher sonnant…
– Moi, tellement vivante et véritable
Sur le sol caressant.
A tous – qu’importe. En rien je ne mesure,
Vous : miens et étrangers ?! –
Je vous demande une confiance sûre,
Je vous prie de m’aimer.
Et jour et nuit, voie orale ou écrite :
Pour mes « oui », « non » cinglants,
Du fait que si souvent – je suis trop triste,
Que je n’ai que vingt ans,
Du fait de mon pardon inévitable
Des offenses passées,
Pour toute ma tendresse incontenable
Et mon trop fier aspect,
Et la vitesse folle des temps forts,
Pour mon jeu, pour mon vrai…
– Ecoutez-moi ! – Il faut m’aimer encore
Du fait que je mourrai.

8 décembre 1913
Marina Tsvetaïeva

 

Claudine à l'école

Claudine à l'école du Mouesse à Nevers

Claudine - Mars 2009
Retour à l'école du Mouesse à Nevers

 

Claudine-1979

Claudine - 1979

Le-Mont-Blanc

Le Mont-Blanc depuis le col des Aravis

 

Henry Schouten (1864-1927) - Study of a donkey, huile sur toile - 27 x 39 cm

Henry Schouten (1864-1927), Study of a donkey
huile sur toile, 27 x 39 cm

donkey

donkey

donkey

donkey

 

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